
Le Cercle et ses membres se sont retrouvés dans une ambiance conviviale pour parcourir ensemble, vendredi dernier, la rétrospective de Robert Mapplethorpe au Grand Palais. Guidés par des conférencières de qualité, nous avons découvert son oeuvre plus en profondeur, en suivant une chronologie inversée de son travail: l’oeuvre introductrice de l’expo n’est autre que son explicite et fascinant autoportrait réalisé un an avant sa mort, le représentant poing serré autour d’une canne dont le pommeau est une tête de mort. La rétrospective se referme sur ses tous premiers travaux de photographe: ses portrait. C’est avec admiration que nous avons parcouru vingt années de photographie de cet artiste talentueux parti trop tôt, et, c’est tout naturellement que nous est venue la question de la tournure qu’aurait pris son oeuvre, de la manière dont aurait évolué son travail si la maladie ne l’avait pas emporté si jeune. La géométrie des compositions, la perfection des formes et des corps, le sadomasochisme gay… auraient-ils demeuré au coeur de son inspiration? Quoi qu’il en soit Robert Mapplethorpe serait sans l’ombre d’un doute resté dans son obsession du contrôle, du calcul précis du moindre détail sans rien ne laisser au hasard dans sa minutieuse et perpetuelle quête de perfection.{jcomments on}




crédits photo: Ava Bojovic